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TEXTES

Frêle esquif

 

Comme une coquille de noix devient un rafiot, il y a des bouts de choses qui s’agrègent à d’autres pour un nouvel usage. Une chute ne tombe pas toujours n’importe où. Certains rebuts provoquent des fondations inopinées portées par la singularité de leur forme. Il suffit de faire les bonnes associations, une manière de permasculpture en définitive. Avec ici un souci de légèreté et son corollaire, une certaine fragilité, ces objets naviguent à vue sur la paroi. Plutôt ils dérivent dans un rapport à l’espace indolent, portés par les flux des énergies du lieu.

Ces sculptures sont confrontées à des dessins qui fonctionnent sur le même modèle, ramassant des chutes plastiques qui traînent au fond de l’esprit ou de la main, et les combinant pour formuler des environnements.

 

Nicolas Pilard, 2016

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